Editorial 2018/4
Lt col Christophe Bifrare, président SFO
Faut-il enseigner la politique de sécurité dans nos écoles ?
La question de l’attractivité du service militaire est devenue la pomme de discorde entre les tenants d’un service civil ouvert à tous – oubliant son caractère de remplacement pour raison de conscience – et ceux qui voudraient, par des mesures de contrainte drastiques, endiguer les flots toujours plus nombreux des jeunes citoyens qui, plus par confort que par conviction, refusent le service militaire.
Editorial 2018/3
Lt col Christophe Bifrare, président SFO
Un été calme pour l’armée ? Les premières réussites du DEVA, les dangers à venir
Un engouement populaire pour notre armée
En ce mois de juin, le vent de la réussite semble gonfler les voiles de notre armée de milice. En Romandie, des milliers de citoyennes et citoyens se sont rendus à diverses manifestions organisées par l’armée. Lors du jubilé de la place d’armes de Bure, ils étaient quelque 8'000 à se rassembler pour voir les troupes blindées en action. Sur la base aérienne de Payerne, ce sont plus de 5'000 aficionados qui se sont déplacés pour assister aux démonstrations de nos avions de combat et autres hélicoptères de transport.
Ce nombre important de spectateurs semble confirmer les résultats de l’étude annuelle sur la sécurité de l’Académie militaire de Zurich, qui souligne que nos concitoyens ont une image positive de leur armée : ils sont 81 % à estimer qu’elle est nécessaire. Par ailleurs, pour une majorité de la population, les montants alloués à la défense ne sont pas trop élevés.[1]
Editorial 2018/2
Lt col Pierre-Alain Scherly, vice-président SFO
Développement de l’armée : de la planification à la mise en œuvre !
Chers membres de la SFO,
Mesdames et Messieurs,
Il y a déjà une année en arrière, je vous donnais les défis liés au développement de l’armée (DEVA). Les quatre points essentiels du DEVA sont maintenant bien connus : disponibilité élevée, équipement complet, formation plus efficace des cadres et ancrage régional. Eh bien, nous y sommes. Concrètement, qu'est-ce que cela signifie et quelles sont les activités mises en place ?
Editorial 2018/1
Lt col EMG Christophe Chollet, vice-président SFO
Accroître la durée des exercices de troupes pour entraîner les chefs
En 2017, la brigade d’infanterie 2, le bataillon d’exploration 2 (bat expl 2) et le bataillon d’aide au commandement 2 (bat aide cdmt 2) sont dissouts à cause de la grande réforme du développement de l’armée (DEVA). Cette année s’est donc révélée être l’ultime possibilité de faire un exercice d’envergure impliquant ces trois formations. L’exercice "JAZZ" a eu lieu fin avril entre Berne et Aigle, avec un effort principal dans le canton de Fribourg, entre Farvagny et Châtel-St-Denis.